Underground Railroad à la Maroquinerie
La fuite de la matière grise vers l’Angleterre serait-elle une tendance lourde pour le rock français....? Elle semble en effet être fort salvatrice...
Preuve en a été faite une nouvelle fois avec les Underground Railroad, versaillais d’origine installés désormais à Londres, qui étaient en tête d’affiche de la programmation de la Maroquinerie ce samedi 17 janvier.
Ils nous ont livré un beau live de rock sali brut d’instinct, de par leur enthousiasme communicatif et leur énergie. Même si on ressent de fortes influences (Fugazi/Sonic Youth) allant du post punk à la scène new yorkaise no wave, ils arrivent par leur maturité acquise outre-Manche à distiller un son noise rock singulier et original.
En prenant le temps de faire monter la sauce, ils partent de rythmiques un peu trainantes et pour arriver à l'issue de leur set à des morceaux catchy limite hard core, en injectant des bonnes grosses claques de son de chaque instrument avec assez d’émotion pour être donner le sentiment d'un dosage efficace.
Mais ce qui est vraiment surprenant chez Underground Railroad, c’est la place centrale occupée par Raphaël, le batteur qui chante tout en étant aussi clavier (sans doute le garçon sait-il faire le café en même temps), et apporte une touche électro à ce rock noisy.
Doté d’un magnétisme électrique, il entraine Marion (guitare et voix), Jb (basse) et la petite dernière Anna (violoncelle) sans pour autant les étouffer.
Marion torture sa guitare et chante avec une belle voix qui pourrait rappeler celle de PJ Harvey ou de Courtney Love 90's et Jb, avec une basse lourde et minimaliste, enchaîne les poses théâtrales. Ils alternent morceaux noisy, mélodiques ou planants, avec un son toujours puissant mais calibré.
Si Underground Railroad ne surprennent pas franchement, s'ils manquent parfois un peu de cohérence, (et si Raphaël pouvait nous faire grâce des discours entre les morceaux...), ils font preuve d'une grande maturité et livrent une musique convaincante et plutôt percutante.
Preuve en a été faite une nouvelle fois avec les Underground Railroad, versaillais d’origine installés désormais à Londres, qui étaient en tête d’affiche de la programmation de la Maroquinerie ce samedi 17 janvier.
Ils nous ont livré un beau live de rock sali brut d’instinct, de par leur enthousiasme communicatif et leur énergie. Même si on ressent de fortes influences (Fugazi/Sonic Youth) allant du post punk à la scène new yorkaise no wave, ils arrivent par leur maturité acquise outre-Manche à distiller un son noise rock singulier et original.
En prenant le temps de faire monter la sauce, ils partent de rythmiques un peu trainantes et pour arriver à l'issue de leur set à des morceaux catchy limite hard core, en injectant des bonnes grosses claques de son de chaque instrument avec assez d’émotion pour être donner le sentiment d'un dosage efficace.
Mais ce qui est vraiment surprenant chez Underground Railroad, c’est la place centrale occupée par Raphaël, le batteur qui chante tout en étant aussi clavier (sans doute le garçon sait-il faire le café en même temps), et apporte une touche électro à ce rock noisy.
Doté d’un magnétisme électrique, il entraine Marion (guitare et voix), Jb (basse) et la petite dernière Anna (violoncelle) sans pour autant les étouffer.
Marion torture sa guitare et chante avec une belle voix qui pourrait rappeler celle de PJ Harvey ou de Courtney Love 90's et Jb, avec une basse lourde et minimaliste, enchaîne les poses théâtrales. Ils alternent morceaux noisy, mélodiques ou planants, avec un son toujours puissant mais calibré.
Si Underground Railroad ne surprennent pas franchement, s'ils manquent parfois un peu de cohérence, (et si Raphaël pouvait nous faire grâce des discours entre les morceaux...), ils font preuve d'une grande maturité et livrent une musique convaincante et plutôt percutante.