The Yolks à L'International

Publié le par laure dasinieres



Ils ont envahi tout le Paris pop-rock de leurs stickers jaunes, ils se sont construit une vraie identité graphique, ils sont très présents sur Myspace, nous avertissant de leur moindre actu à coups de bulletins réguliers et plutôt bien sentis, parvenant ainsi à se donner l'image d'un groupe incontournable. Très fort!

On n'avait jamais assisté à un de leur live, alors hier, il fallait qu'on voit si The Yolks étaient aussi forts musicalement et scéniquement qu'ils ne le sont en communication.

On s'attendait à vous dire "beaucoup de bruit pour rien"...

En fait, pas...

Ils endossent à merveille le rôle d'happy shiny people band en adéquation avec l'image qui se sont construite.

Dès le début, l'ambiance est posée, arrivée à la queue leu leu, bulles de savons, sourires et couleurs flashy.

Ca promet d'être pop fun, ensoleillant et débonnaire...


Et, force est de constater qu'à peine se mettent ils à jouer que le contrat est rempli et que l'on se dit bien vite que les Yolks ne se résument en aucun cas à un autobuzz bien foutu.



Ils servent un son à la fois spontané, joyeux et maîtrisé mêlant influences brit-pop, rock indé, psyché, folk et éléctro légère à la Tahiti 80. La sauce prend parfaitement: le résultat de ces brassages est particulièrement réjouissant, dansant et énergisant.



Un chouya plus d'originalité et ce serait simplement jubilatoire.

Les Yolks respirent le dynamisme coloré, la fantaisie tout en donnant l'impression de mener un vrai travail de conception musicale en amont.

On sent un vrai échange entre les quatre membres du groupe et un plaisir tangible à jouer: ils s'amusent véritablement sur scène et apportent une vraie fraîcheur à une scène souvent marquée par des prestations ennuyeuses et sans piquant.



S'inscrivant assez justement dans la tendance, tout en conservant cette personnalité, ils ont tous les atouts pour conquérir un public plus large que celui des post-ados qui remplissaient la salle. Car, malgré quelques défauts propres à leur jeune âge, ils ont tout de même une maturité assez surprenante , une sacrée prestance et un joli charisme.

Un son parfait pour ensoleiller l'hiver.

Publié dans Chroniques de concerts

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