Histoire de briquet

Publié le par laure dasinieres

Inaugurons une nouvelle catégorie d'articles, faite de courtes chroniques et anecdotes destinées à dire que TOUS les parisiens ne sont pas prétentieux, individualistes et égoïstes. Brèves rencontres qui rassurent sur l'humanité du spécimen parisien! Envoyez nous les vôtres!

Samedi soir, 22h, sortie de la Flèche d'Or,  assez effarée par la nullité de ce que je viens d'entendre- encore un groupe de minettes rock hystériques.
A tout prendre, mieux vaut un ciné tranquille. Direction le MK2 Gambetta. Bien sûr, j'ai oublié mon feu, et comme je vais certainement rentrer à pieds et un peu tard, le mieux est d'acheter un briquet chez l'épicier du coin histoire de ne pas avoir à quémander -et du coup donner l'impression de dragouiller des inconnus en pleine rue, alors que je veux juste passer une soirée off et calme...
Misère, rien d'ouvert dans le coin... je vais demander à un couple en terrasse, après tout, ça fait plus de quinze ans que je n'habite plus le quartier et ai perdu mes "marques". Bah, non, peut-être un G20 mais à dix bonnes minutes de marche... Ca va me faire louper ma séance... Alors, simplement, la femme me dit avec un grand sourire qu'elle a un vieux briquet qui traîne dans son sac, et que si ça peut me dépanner, pas de souci, elle me le donne! C'est pas grand chose un briquet, mais quand on a l'habitude de se voir ne serait-ce que refuser du feu par des gens méfiants, pressés, et gris, ça suffit pour donner un petit coup de pep's à votre soirée!
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