Semaine du 23 au 29 mars 2009

Publié le par laure dasinieres

  Bonne nouvelle, on va arrêter de vous saouler avec le printemps qui arrive, parce qu'il est bel et bien là.
Enfin, LA bonne nouvelle, c'est qu'avec ces températures qui s'adoucissent, ces journées qui s'allongent, on a encore plus envie de profiter d'un programme qui nous pousse à la découverte tous azimuts, aux rencontres d'artistes singuliers, d'initiatives atypiques et de projets qui titillent notre curiosité, le tout dans des endroits qu'on aime...

Très bonne semaine à tous!!

Avis aux amateurs de french pop inspirée, cette semaine, pour les membres de notre groupe FaceBook, on vous fait gagner des places pour le concert de Désolé le 30 mars au Zèbre de Belleville.
 lundi 23 mars 
  Soirée Monday Monday à la Flèche d'Or... Voilà de quoi mettre à mal l'expression "Comme un lundi..." avec:
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Anabel's Poppy Days, qui nous ravit de ses pop songs qui instaurent un univers ludique, enfantin et coloré, riche d'inventions et séduit par sa personnalité.
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Baden Baden, bricolage sonore entre folk et électro qui laisse une impression contradictoire de grands espaces et d'intimité, entre électricité et dénuement. Leurs petites pièces oscillent souvent entre versions acoustiques agrémentées d'instruments en tout genre et versions électriques habitées avec puissance
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Hold your Horses, collectif basé à Paris prêchant la bonne parole d’une pop décomplexée et généreuse, lorgnant sur les Etats-Unis avec le sourire. Avec sa musique enjouée, mariant sans complexe rock et instrumentation classique, la petite troupe de Hold Your Horses! réchauffe les cœurs. Si ces musiciens revendiquent une pop épique et polyphonique, c'est pour mieux dynamiter d’entrée toute classification trop scolaire. Car la musique est ici jouée avec les tripes, sans trop se regarder le nombril (et ça on AIME!!!)
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Kitsch devices, un projet parisien baignant clairement dans la pop atmosphérique. On aime ou déteste, mais le groupe ne manque pas d’atouts : des voix harmonieuses, une simplicité d’écriture qui touche de suite, et des arrangements subtils qui vous titillent les tympans !

Après son aventure avec les mythiques Soledad Brothers, produits à l'époque par leur pote Jack White des White Stripes, Johnny Walker revient sur le devant de la scène avec Cut In The Hill Gang. Cette figure incontournable du rock garage, aujourd'hui signé sur un petit label indépendant et accompagné de deux musiciens, propose au public son nouveau projet rock teinté de blues avec Johnny's Quixotic Dream. A découvrir sur la Scène du Point Ephémère. Le rock garage a encore de beaux jours devant lui!


Solo sur trampoline, au croisement des arts du cirque, du théâtre et de la danse hip hop "Ma vie, mon oeuvre, mon pédalo" nous fait participer à une vie en condensé hantée par le spectre d'une fin inéluctable, et nous interroge sur notre relation au temps à chacune des grandes étapes qui jalonnent notre parcours individuel.
Le personnage principal pris dans l'engrenage de cycles qu'il ne parvient pas à boucler définitivement, tente de s'extraire d'un courant qu'il sait inexorable. Que faire ? Pourquoi ? Dans quelle étagère ? Autant de questions sans réponses, posées la tête en bas, ce soir au café de la Danse.

Le festival du court métrage « Courts Toujours» se consacre cette année au film d’animation. En marge de la soirée officielle du 1er avril à l’Université Paris-Dauphine, l’équipe du festival nous propose de visionner à lAbracadabar une première série de courts métrages dans le cadre d’une sélection off. Dans cet endroit qu'on aime bien, cette soirée sera l’occasion de découvrir la diversité des créations actuelles dans le domaine de l’animation. Ciné, musique et ambiance conviviale... Sympa pour commencer la semaine!

mardi 24 mars 
  The Ex, collectif anarchiste issu de la culture squat, appréhende la musique comme un média politique. A l'inverse du troupeau anarchopunk, The Ex ne se contente pas de tracts en trois accords, lie fond et forme et tire le punk rock de son carcan en le confrontant à d'autres influences : jazz, hip hop, musiques balakaniques et percussions urbaines viennent étoffer un son qui a inspiré une myriade d'autres formations (De Kift, The Minutemen...). Leur Concert au Café de la Danse nous donne aussi l'occasion de découvrir les The Ililta Band, Ethiopiens inconnus repérés par les têtes chercheuses amstellodamoises.

Depuis quelques années, Jil parcourt seul le monde et peaufine sa pop, no-folk, loin des clichés du genre. Lors de son errance, entre le ghetto de Prague et les places brûlantes de Sidi Bel-Abbès en Algérie, il rencontre ses musiciens. Dès lors, ils le suivent et forment Jil Is Lucky. En les écoutant, on se surprend à voir Leonard Cohen dansant ivre au son des cuivres de la Soul endiablée d’Otis Redding ; ou encore les Beach Boys et Jonathan Richman se livrant à un Ipod Battle sans merci dans un bar antifolk du ghetto de Varsovie. Ils fêtent ce soir la sortie de leur premier album au Point Ephémère où on arrive bien à l'heure car on retrouve en première partie Amélie, dont le The Real Nature of the Fantastic Ice Cream Car nous avait ravi par son fourmillement de (bonnes) idées et de petits arrangements. Elle nous revient avec un second disque Dina Dinah, où elle se libère de ses noirs desseins et s’aventure fièrement vers des contrées folk moins mélancoliques, un brin plus pêchues, mais toujours avec cette voix si spéciale, à la fois douce et rauque, onirique et impétueuse.


Trois ans après le très réussi My Life in Rooms qui possédait ce petit supplément d’âme qui leur permettait de s’extirper de la production courante ,le canadien Barzin continue d’explorer le versant lent et lascif de la pop et présente à Mains d'Oeuvres son nouvel album Notes to an Absent Lover, qui révèle de nouvelles aspirations, de nouvelles prétentions fort d'une production de haute volée, et nous livre un folk lumineux, classieux, lumineux et gracile, inspiré, où frissons et larmes se battent en duel.

Peter Morén, Björn Yttling et John Eriksson, tous trois originaires du nord de la Suède, unissent leurs prénoms pour former le groupe Peter Björn and John. Après un premier album éponyme en 2002, le groupe commence véritablement à se faire connaître à l’international avec le titre "Young Folks" (sur l’album Writer's Block paru en 2006) et son irrésistible refrain sifflé. Ils reviennent aujourd’hui avec « Seaside Rock », un album en hommage à leurs origines nordiques. Presque quasiment instrumental cet opus oscille entre ambiance « Ennio Morriconiennes » et musique traditionnelle. On le découvre ce soir au Nouveau Casino.

Au Trabendo,  les Absynthe Minded nous font goûter leur liqueur pop. Lorsqu’ Arno déclare dans la presse en 2004 qu’Absynthe Minded est un des futurs grands groupes de pop-rock en Europe, il y a de quoi s’attarder sur le sujet… Quand Tom Barman (dEUS) confirme et signale en 2007 dans le quotidien De Morgen que le groupe est l’auteur du meilleur morceau jamais composé par un artiste belge (en l’occurrence, le single My Heroics – Part One), il est fort à parier qu’une pépite se cache derrière ce nom mystérieux, choisi en hommage aux poètes français du XIX siècle... La fée verte vous rendra t-elle vous aussi accro? La première partie est assurée par The Fugitive Kind, projet solo de Nicolas Leroux (Overhead) où il se dévoile comme un chanteur chanteur au timbre d’exception, livrant un délice de pop mélancolique et lumineuse, qui nous ouvre à d’autres horizons, ceux de My Bloody Valentine et de Kate Bush, des Cocteau Twins à Joni Mitchell sans oublier l’incontournable Scott Walker.

Comme chaque mois à Glaz'art, le réseau de tourneurs Live Boutique présente ses nouveaux talents pour une soirée de concerts autour des cultures urbaines avec:
- Blick Bassy, qui avec des arrangements world-jazz, sait se mettre à la hauteur des grands noms de la scène africaine, tout en délicatesse et en poésie.
- Ousman Danedjo, qui revenu d’un voyage qu’il n’a jamais vraiment terminé, débarque avec sa voix d'or sur la scène musicale avec de la world music acoustique (piano ou guitare. Son album « Enelmedio », véritable pépite jazz, africaine et brésilienne nous permet « d’embarquer » en sa compagnie.
- The Latitudz, qui tel une bombe à retardement prête à exploser à tout moment, propose une musique aux premiers abords hip-hop mais avec tellement plus. Ces musiciens là aiment la musique et ça se perçoit : des consonances voguant de Rage Against the Machine aux Puppetmastaz soutenues par des rythmiques efficaces et un flow clairement hip-hop. Tous plus éclectiques les uns que les autres, les connaissances en musique de chacun des membres permettent à ce groupe d’être une bulle de surprise, de rage et de grâce

"…Je l’ai tué parce que j’avais mal au doigt…"
Une succession d'aveux, une écriture fragmentée : soixante-dix crimes apparemment isolés et anonymes sont détaillés par leurs auteurs, dont le seul dénominateur commun est de préciser toujours les raisons qui les ont poussé à agir. Voilà le propos de la pièce "Des crimes exemplaires" (de Max Aub, mis en Scène par  Alexis Lameda-Waksmann) dont c'est la première ce soir au Théâtre des Déchargeurs (appellez de notre part, vous aurez une petite réduc')
  Mercredi 25 mars
  Un court métrage de moins de 5min, un thème, une contrainte. Combien seront-ils cette fois-ci à relever le défi ? Pour sa quatrième session, Kino Session Paris nous attend au Point Ephémère pour venir acclamer les valeureux réalisateurs ayant accepté de se soumettre au thème et à la contrainte fixés par le public lors de la dernière session. Le thème? geek/nerd . La contrainte? un top / une liste. La soirée se poursuit par un DJ set un mash-up énergique. Comprenez pour ceux qui ne maîtrisent pas le langage geek, un mix vidéo des anciens courts-métrages réalisés pour l'association depuis un anAux commandes des platines DJvidéo des anciens courts-métrages réalisés pour l'association depuis un an

avec aux commandes des platines DJ Justerini accompagné par le VJ MediUm qui s'est plongé dans les archives Kino pour préparer un mash-up énergique. Comprenez pour ceux qui ne maîtrisent pas le langage geek, un mix vidéo des anciens courts-métrages réalisés pour l'association depuis un an.

Le Point éphémère accueillera également à cette occasion une exposition de la jeune artiste MKA, qui revisite le cliché du Geek à travers une série de portraits assez atypiques pour une photographe de mode.

Une voix grave et maîtrisée à la Cat Power, quelques notes de piano et la magie agit... Faustine Seilman nous ravit et nous enchante ce soir sur la scène du Pop in de ses folk songs inspirées et pronfondes, remarquables bandes sons à nos dérives.

Le
Blancheneige bazaaR Orchestra est né de la rencontre, il y a quatre ans, de six musiciens inspirés par le jazz, les musiques indiennes, les mélodies de l’Europe de l’Est et les rythmes orientaux, mais ayant évolué aux sons des musiques actuelles. Ponctuée de thèmes et de rythmes envoûtants, la musique de B.B.O  est  « une tambouille musicale épicée et psychédélique ! ». On vous souhaite bon appérit ce soir au Studio de l'Ermittage.


Combo pop élevé aussi bien aux volutes mélodiques de la pop des 80’s (Go-Betweens, Prefab Sprout) qu’aux harmonies des Beatles et des Beach Boy, The Chiltons livre un son intelligent et subtil, joliment rétro. On les écoute ce soir à la Cantine de Belleville. A suivre, All If, structure mutante de type pop folk, avec goût immodéré pour les mélodies qui favorise cette distillation d'eaux-de-vie pop,d'entêtantes mélopées, le tout dans une belle idée de la sophistication.

L’électro rockeur Suédois Dieter Schöön fait partie de la scène musicale de Göteborg. Il joue avec de nombreux musiciens dont les groupes The Soundtrack Of Our Lives et Jesper Jarold (El Perro del Mar). Aujourd’hui, Dieter Schöön consacre plus de temps à ses projets personnels et vient de sortir son « Lablaza » , fruit de son travail en solitaire et livre un son électro psyché atmosphérique et planant, une invitation au voyage intérieur. On embarque àl'Alimentation générale.

Douce collision entre le contrebassiste/guitariste Stephen Harrison, titan du folk non fossilisé (Jasmine Bande, Freebidou, l’Attirail, Sons of the Desert…), et la gracile Phoebe Beau, le duo Harrison et Beau insuffle un vent printannier au Cithéa Nova par ses morceaux graciles entre chanson surannée, biguine, et valse swing aux textes ciselés.

Les Soirées Rock is Dead à la Flèche D'or visent à nous faire découvrir le meilleur du mieux de la nouvelle scène indie pop rock british et accueille ce soir:
- Où est le swimming pool? qui arrive telle une météorite dans le monde de la pop musique : en force et avec des chansons tellement entraînantes qu'elles corrompent immédiatement tous les esprits de ceux qui aiment vraiment la musique, sans barrière d'âge ni d'espace. Inspiré par des groupes mythiques tels que les Pet Shop Boys, Yazoo ou les Beastie Boys et mus par une envie irrépressible de lutter pour un monde meilleur, leur ascension semble inévitable.
- Les Neils Children qui font partie des précurseurs du récent revival dark punk gothique en Angleterre. Dans un flot ininterrompu de singles, les Neils Children affirment leur talent d’écriture ainsi que leur sens inné de la mélodie. On dit leurs prestations scéniques intenses et foudroyantes...
- Invasion, trio londonien, sans basse composé de 2 filles et d'un passionné de métal qui livrent des morceaux courts dans lesquels des riffs ultra rapides et un chant saisissant accompagnent des assauts de drunk-metal façon fin années 80.

  Jeudi 26 mars

  Soirée Custom au Nouveau Casino, avec Adam Kesher, qui malgré les apparences n’est pas un groupe anglais mais bien français, de Bordeaux pour être précis. Groupe de rock-electro ahurissant, ayant écumé les scènes d’Europe, du Canada pour atterrir au Knitting Factory de New-York, le groupe confirme la très bonne impression laissée par ses deux eps avec la sortie de son premier album « Heading For The Hills, Feeling Warm Inside ». A découvrir également, le tout jeune combo électro pop qui enflamme les foules,Chew lips, et les lillois de Curry and Coco qui balancent une électro melting pot réjouissante et bien trempée.

Une voix et une personnalité uniques au service d’une pop-folk ambitieuse. Derrière The Rodeo se cache l'anagramme de Dorothée. L’ex chanteuse et guitariste du groupe de rock indé Hopper, aujourd'hui armée de sa guitare jumelle, nous livre ses fables musicales avec une maturité étonnante. Comme dans un road-movie, la songwriteuse espiègle nous emmène dans son univers singulier en se jouant des tendances. Embarquement ce soir à l'Européen.

Chanson française sous influence électrique minimale, la musique de Jerrycan se situe entre Madonna et Tom sawyer. Personnage atypique, casqué et clignotant, , il se joue des habitudes musicales pour en extraire une moelle drolatique et tendre. Entre absurde et poésie, Jerrycan baigne dans un univers ludique, décalé et proche du public.  On l'écoute ce soir à la Bellevilloise.

A la Bellevilloise, également, le Festival Clack qui accueille ce soir:
-Jarvis, dont le propos est de mettre  Mettre des mots sur des sentiments intimes. Des peurs, des doutes. Se mettre à nu en écrivant à la première personne et dans sa langue maternelle. Prendre le risque de se sentir vacillant, vulnérable, fragile. Guetter l’émotion, chercher l’apaisement. Et puis lorsque la pression est trop forte, la colère trop envahissante. Laisser parler l’électricité, dégainer les guitares. Ouvrir le feu, dans l’urgence
- Appleshif, qui livre un son indie rock, à la fois entrainant et ambigu dans la lignée de Radiohead... sachant dégager son petit truc en plus: une voix pleine d'émotions, un sens aigu de ce qui fonctionne, des mélodies accrocheuses
- Cotton Bellys, formation de blues acoustique/électrique « festif », leur démarche est de mettre en avant la facette joviale du blues.
- Staranonyme,formation indie Pop-Rock créé en 2008 dans sa formation actuelle : Sacha Ciarallo, Rodrigo Viana, Jerome Gras, Clement Febvre, au "Frigo" (quai de la gare) à Paris, qui invente un univers singulier entre jazz, blues et post pop.

Des guitares damnées, des samples derobés aux classiques, des basses saturées, des beats électroniques : voici les armes principales, jamais définitives, de ST4GRL33 qui pourrait sonner, aux dires de ceux qui l'écoutent, comme un acide de huit gigahertz ingéré de force. Une claque à se prendre donc ce soir au Divan du Monde où ils se partagent l'affiche avec Ask The Dust qui séduit par un son efficace entre shoegaze, new wave et synth rock.

La Querencia, c’est, en tauromachie, l’endroit de l’arène où le taureau revient obstinément lorsqu’il se sent menacé, ou pour reprendre des forces. Un espace invisible que son instinct lui assigne, une sorte de refuge mental. En choisissant de nommer de cette manière son projet, Julien Cortes, musicien Toulonnais expatrié depuis peu à Paris, plante à la fois le décor de son rock électronique tourmenté et l’ambition de sa musique. En effet, si les références de QUERENCIA s’étirent de Dominique A à Kraftwerk en passant par les Pixies, ce n’est pas un nouveau mixage d’influences mais une certaine vision de la musique. On pourrait qualifier cela de grave, d’adulte, de romantique aussi, à vous de vous faire votre propre idée ce soir à bord de La Dame de Canton

Malgré ce nom qui nous rappelle nos premières leçons de latin, Rosa tourne résolument le dos aux langues mortes et ne néglige aucun accent d'actualité, dans le son rageur des guitares et des bruitages samplés. Des chansons en anglais, interprétées par la voix tendue et expressionniste d'Emilie Lesbros. Des influences revendiquées comme un bouquet de roses sauvages, de Tom Waits à Mingus, des Lounge Lizard à Mr Bungle en passant par Frank Zappa, King Crimson ou John Zorn. On l'écoute ce soir au Triton.

A l'occasion d’un line up éclectique, la soirée ENJOY débarque à la Java! Au programme de cette nuit:

dOP et son live explosif, entre house, rap, free jazz et expérimentations sonores, figure parmi les plus belles révélations 2008… LIPPIE qui,  à la croisée d'un Radio Boy et de Cocorosie, propose un live mêlé de folk expérimentale où se croisent voix samplée, boîtes à rythme et beatbox.

Quant à HD PROJECT, en live pour un set hypnotique et détonant, MUZIKBOX et GUILLAUME DES BOIS en dj set avec leur plus beaux 33 Tours... ce sont les trois acolytes habituels de MACADAM MAMBO.

  Vendredi 27 mars
  Originaire de Tokyo, Mono développe un son riche qui ne se limite pas au post rock traditionnel. Les morceaux du groupe aux arrangements de cordes très travaillés développent des climats émotionnels et tendus qui explore toutes les possibilités de l'électricité bruitiste. Leur dernier album « Hymn to the mortal wind » a été produit par l'incontournable Steve Albini et sort sur l'excellent label Temporary Residence (Explosions in the Sky, Envy...). En première partie de ce concert alléchant, à Glaz'art, on découvre Second Riot, duo lyonnais qui fait figure de chantre d'une noise cultivée et racée qui empreinte à Bastard et Condense mais a su s'émanciper de ses influences pour développer une approche personnelle et ouverte (sur des atmosphères presque new wave notamment...). 

Fire Crackers, en concert ce soir à la Java,  se plaît aussi dans les champs sombres du heavy-psyché-zepellinien, du heavy-blues et du rock débridé des 70’s mais assume certaines tendances au groove très chaloupé. A écouter aussi, Lafayette and the dirty Fingers, quatuor qui, flânant des collines d’Hollywood aux boulevards parisiens, fait preuve d'une belle d’une belle débauche 70’s au service de textes souvent noirs, grinçants, précis.    

La Bam Bam Jam fait Boom!!! pour sa quatrième version à l'International en accueillant ce soir le duo parisien Les Aéroplanes, qui risque bien de nous surprendre avec leur french électro disco synthétique, jouée (c'est rare!! et c'est bon!!) en live, sans ordinateur, ni séquenceur. Après avoir décollé avec eux, le vol se poursuit avec Cage & Aviary, qui forts du succès rencontré par leurs hits underground sortis chez Dissidents, Tiny Sticks ou Astrolab Rec.,, débarquent pour la première fois dans la capitale pour nous servir leur électro-disco cosmique et raffinée. Attérissage en douceur ensuite? Si c'est ce que vous attendez, vous allez être déçus, parce qu'on enchaîne avec un Dj set de Laurent Pastor, boss du label Astrolab Rec. connu de Berlin à Tokyo pour ses sets électro éclectiques.

Tempérament, talent, textes ciselés, chansons à tiroirs et énergie dévorante. A la croisée des genres, Lou Casa à fortes têtes livre sur scène et avec ses invités (musiciens, danseurs, diseurs...) un spectacle autant visuel que musical, entre chansons originales et folles impros. A la sortie de son intense album live "De grands matins en soirs imprudents", fait vibrer le Living B'Art.

Sidewoman reconnue, Ornette, écrit ses chansons sur les routes détournées des tournées des artistes qu’elle accompagne ( Micky Green, Arthur H…). Lonely woman qui voyage en tourbus de nuit et qui chante des chansons jazz blues, des slows, et lots of love,  elle ensorcèle, à la manière d'une Frida Hyvonen, la Cantine de Belleville.

Formation à la misanthropie loufdingue et à l'imaginaire alambiqué, Miva Boïka va chercher sa musique dans le manouche, le celtique, la chanson et le punk. Avec une inspiration puisée chez Carroll, Burton, Addams et autres Monty Python, ce groupe de guinguette gothique moderne met en avant la qualité de ses textes sans laisser au dépourvu les arrangements musicaux. Le plus grand soin est apporté à l’harmonie d’instruments aussi variés que la contrebasse, la guitare, l’accordéon, le violon, le piano, le cajon et même le triangle, le tout servi pas sept acolytes aux looks travaillés ! Une belle, chaude et étrange soirée à bords de la Dame de Canton.
  Samedi 28 mars
Le Candiraton pose à nouveau ses valises à la Bellevilloise, pour son festival, et présente son événement : The Rocky Electro Fashion Show.
Inspiré du film culte des années 75, The Rocky Electro Fashion Show rend hommage aux musiques électroniques, de façon drôle, parodié, parfois un peu kitsch … Deux jours, pour refaire sa garde robe au milieu de stylistes français et Berlinois, le tout aux rythmes des concerts, mix électro et catch d'improvisation théâtrale.

Point d'Orgue ce soir... Notre diva électro préférée, Madame Dame reçoit... Des secrets, des aveux, une vie, des vies, des amis, des amours, désamour...
Qui êtes-vous, Madame Dame?
  La mystérieuse livrera-t-elle ses secrets? On n'en sais rien, mais on connait la liste de ses invités et on est heureux de les retrouver (parce qu'on les sait capables de tout): Punkie B. - Florian Sicard - Pygmy Johnson- Loïc Ronarc'h - Jérémy Malhkior...

Leur concert à Mains d'Oeuvres avait été pour nous une sacrée claque, on remet l'expérience ce soir à la Flèche d'Or où l'on retrouve les Electric electric qui nous invitent  à une danse épileptique, avec des instrumentaux d’un genre nouveau, sur la base d’un rock minimal, mécanique et apocalyptique. On ressort de leur concert 
 mi-secoué mi-amusé par un propos musical expérimental qui déconstruit pièce par pièce les éléments d’un immense puzzle rock pour permettre au genre de se construire un futur possible.

Queer As Pop
au Point Ephémère, est la nocturne extraordinaire des PopInGays. Un concert et une nuit de DJ Sets pas comme les autres, pour les garçons qui aiment les garçons qui aiment les filles qui aiment les filles qui aiment la pop et le rock indé !  Sur 2 espaces les DJs PopInGays enchaîneront tubes imparables et perles rares jusqu’au petit matin, avec un coup de pouce(-disque) exceptionnel de leurs amis berlinois de la London Calling DJ-Team (Desolation Disko & PomoZ) ! Et on arrive dès 22h30 pour ne pas louper une miette du live de Kelly & Kelly. Ce duo de poppy-punk kids, fera souffler un ébouriffant mistral electro-pop. Mieux vaudra avoir la mèche laquée et les baskets bien lacées !

Les chansons mystérieuses , elliptiques, curieusement incarnées pourtant,de
Arlt. parlent d'amour à reculons et inventent solennellement des catastrophes presque comiques. Et dans un français aussi osseux qu'imagé, répétitif et affolé.EloÏse Decazes apparaît, disparaît, se condense sur les vitres ou donne sa chair à mordre. Elle chante sirène privée d'eau, pythie épuisée, amoureuse, balançoire bousillée. Sa voix n'a pas d'âge ou alors elle a des siècles. Peut-être seulement quelques minutes toujours recommencées. Sing Sing joue de la guitare comme son pouls le lui ordonne. Cabossé, délicat et rugueux, toujours au bord joyeux de l'effondrement. On y entend comme des réminiscences de vieux blues rural, de folk mis cul par dessus tête, d'Afrique Noire et de Baroque privé d'habits. Un accord de jazz ou de bossa mal foutu s'y égare ici et là et quelques harmonies pop montées sur un ressort cassé finissent de brouiller les pistes. Son chant grave et mal élevé fait drôle quand il se cogne aux sopranos éthérés de l'Eloïse sus-citée. Le duo se produit ce soir au Trois Baudets.

Tornado, le groupe de Sammy Decoster, balaye tout ce soir au Chiquito (26 rue du Ménilmontant), de son son Country folk des grands espaces, fort, puissant, vénéneux, sombre, jouissant d'une orchestration remarquable, à grand pouvoir de suggestion. Une tempête, une tornade, vraiment...

Pura Fé est une artiste rare. Cette chanteuse d'origine amérindienne par sa mère et portoricaine par son père célèbre un mariage heureux entre blues, folk song et musique traditionnelle de la Tuscarora Nation, tribu indienne de Caroline du Nord. Son chant plein d'émotion et son jeu de guitare acoustique lap steel  nous racontent l'histoire commune des Indiens et des Noirs dans le Sud profond des Etats-Unis. On part avec elle ce soir à Canal 93.

Les Buzz Meeks & the Cadillacs, esprits post-punk indomptés, se plaisent à brouiller les pistes et à se jouer des codes en mêlant avec brio des ambiances électros vénéneuses, un hip-hop fiévreux à un rock rageur, ils sèment le trouble ce soir à la Cantine de Belleville.
  Dimanche 29 mars
  Après une tournée internationale dans une seule ville (Bordeaux) le Club de la Vie inimitable sera de retour au Café de Paris. Théâtre et concert de dimanche dans ce cabaret so Menilmuche où on peut manger et boire ! Surprises et invités !CABARET MARTYR c'est un événement théâtral du Club de la Vie inimitable, nourri par la chanson réaliste, Dailymotion, Dada et le rap bling-bling. Domptage humain, acrobates, reprises à la guitare et textes trash sur bande-son électronique. Nous, on est a fond!!!

Le projet "Ce qui nous lie", à découvrir cet après -midi à l'Atelier du Plateau, est né de la  rencontre entre le bandonéoniste César Stroscio et de l’acrobate aérienne Cécile Mont-Reynaud, autour des cordes et du tango, avec tout ce que chacune de ces disciplines peut raconter du lien, de l’attache, de la relation humaine. Rejoints par le jongleur Sylvain Julien, ils explorent les agrès originaux de Cécile Mont-Reynaud, constitués de multiples fils fins. « Ce qui nous lie » explore des combinaisons de couples possibles, des hommes, des femmes, et des objets pour remplacer un partenaire absent : une corde, une bobine, des bouts de ficelle… tout cela dans un esprit décalé, voire absurde, inspiré de l’univers du poète argentin Raul Gonzales Tuñon et des souvenirs argentins de César Stoscio.

Après avoir travaillé avec Yann Tiersen ou Françoise Breut, David Delabrosse se la joue solo  et livre à travers un second album que l'on découvrira ce soir en acoustique à l'International, un répertoire personnel avec des histoires en forme de ritournelles où se croisent les amours déçues, l’enfance candide et les résolutions d’un trentenaire impatient sur des mélodies teintées de folk, de pop et marquées par la présence de clavier. Une chanson intimiste et élégante.

Aux Disquaires, on se laisse surprendre par la pop rock mélodique d'Alexander Faem d'inspiration gainsbourienne saupoudré d'arrangements symphoniques, de sonorités analogiques...et de conversations téléphoniques avec un mystérieux Agent 238.



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